Plusieurs de mes clients potentiels préfèrent remettre à l’année suivante leur projet de peinture extérieure sur leur maison ou leur commerce prétextant qu’ils n’ont pas le budget pour l’instant. Pourtant, ce n’est pas une économie de remettre ces rénovations à plus tard puisqu’il leur en coûtera encore plus cher dans l’avenir.
En effet, mes années d’expériences en tant que maître-peintre me permettent d’affirmer qu’en moyenne 25% de la facture totale d’un travail de peinture extérieure sera attribué à la préparation de surfaces : lavage à pression, grattage, sablage, décapage, calfeutrage, pose de mastic, de stuc, de PVC, d’aluminium, et remplacement de bois.
Admettons que nous remettons ces travaux d’une année. Ainsi, les nombreuses pluies, les tombées de neige, les mois de gel et le dégel, le soleil et ses rayons UV destructeurs et sans oublier le trafic piétonnier sur les surfaces-planchers qui surviendront dans les prochaines 52 semaines endommageront le substrat davantage. Les matériaux, après un certain âge, se détérioreront à une vitesse exponentielle.
En d’autres mots, les heures de grattage, sablage, décapage — les plus longues des étapes de préparation — risquent de doubler en l’espace d’un an. Donc, admettons que la moitié des heures de préparation doubleront ((25%/2)*2)+25%+75%). La valeur augmentera en un an d’une moyenne de 12,5%.
Mais n’oublions pas l’inflation! « Mais, » dites-vous, « si toutes choses sont égales par ailleurs, ça ne change rien, non–du moment où nous avons un revenu indexé au coût de la vie comme c’est typiquement le cas? » Faux! L’industrie de la rénovation connaît depuis quelques années une croissance des prix supérieurs au taux d’inflation dû principalement aux nombreux retraités de l’industrie pour lesquels il n’y a pas de remplaçants.
Donc, quand on ne conserve qu’un maigre taux d’inflation sectoriel marginal de 2,5%, on arrive avec une conclusion globale qui dit que:
En moyenne, un travail de peinture reporté d’un an fera augmenter le prix de l’ouvrage de peinture de 15%.
Si vos investissements vous rapportent plus, alors là vous avez un argument de taille. Sinon, demandez une estimation sans tarder!
Tags: conseils en peinture, entrepreneur peintre, la peinture à moindre coût, peintre résidentiel, peinture extérieure, peinture pas à bas prix
Bonjour,
J’ai entendu dire qu’il fallait éviter de peinture lors des journées très chaudes, car la peinture adhère moins bien à la surface. Est-ce vrai ?
Merci !
Bonjour Liliane,
oui, en effet, il est préférable de peindre à l’ombre, particulièrement lorsque la température monte au-dessus de 30 degrés Celsius et lorsque vous faites de la peinture extérieure. Pour plus de renseignements, je vous suggère notre article
J’espère que cela vous aidera!
Dave